Buts d’une littérature en auto-diffusion & distribution
Ce que nous visons : une structure collective basée sur les intérêts communs entre différents métiers du livre : les écritures mais aussi les lectures et leurs effets sur nos pensers ; les illustrations mais aussi les traductions et les pratiques plurielles de la langue.
· Lieux d’interventions : partout où nous pourrons mutualiser nos efforts en direction des événements culturels et artistiques de nos régions (salons, foires, expositions, conférences, colloques, festivals...).
· Audiences : tout groupe, institution et personne sensible aux formes littéraires. Toute personne de l’art à l’écart du discours dominant masculiniste. Toute personne du métier qui privilégie la réflexion plutôt que le fétichisme de l’objet livre. Toute personnalité qu’attirent les arts, les recherches intellectuelles, esthétiques et éthiques. Toute instance préférant les critères de qualité aux rituels marronniers marchands. Toute conscience que ne satisfont pas les attentes convenues de la société de consommation courante. Tout entendement voulant échapper aux (plus ou moins bons) offices systématiques de la production de masse. Toute sagacité insensible aux sirènes catégorisantes de la signalétique contemporaine, laquelle découpe les genres littéraires en autant de tranches étiquetables. Tout esprit d’exploration disposé à consulter page à page les exemplaires à disposition et prendre le temps d’en discuter. Toute perspicacité échappant aux confusions des termes “littérature générale” ou “nouveautés”. Toute curiosité indépendante des propagandes quand elles imposent en masses leurs doctrines sur les tables et les vitrines de nos libraires. Tous ceux et toutes celles qui échappent aux discours dominants à travers lesquels la grande distribution et les medias mainstream malmènent nos réalités.
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Constat sur la qualité littéraire et son impact dans nos cultures
Les publications d’ouvrages inédits de poésie et de théâtre
sont rarement défendus en librairie
– et plus encore difficilement diffusés et distribués.
Ce sont pourtant des expressions vivantes et dynamiques
L’importance du littéraire en nous n’est plus à démontrer en matière de vitalité dans l’évolution des idées. Ces véritables accélérateurs de nos mentalités au sein de l’intelligence collective méritent une place nettement plus visible dans les manifestations libraires.
“Le livre” en tant que produit à vendre appartient à la grande distribution.
Ce qui est littéraire va bien au-delà de ce qui s’achète.
S’il existe bien des structures restreintes (AMALIA à Montpellier, ENSEMBLE en Languedoc-Roussillon) ou au contraire généralistes pour toute l’Occitanie (ALIDO ou ERO), beaucoup reste cependant à contractualiser plus solidement dans le périmètre des départements centraux, en tout cas pour tout ce qui pourrait s’écarter un tant soit peu des sorties généralistes de la grande distribution (BD, best-sellers, fantasy, S-F, romances...).
De fait, l’aide aux bibliothèques pour des achats massifs de livres concerne encore trop insuffisamment à nos yeux les domaines des belles lettres, notamment en poésie et en art dramatique.
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